Journal Spirituel, 31 août 1963
J’assistai à la sainte Messe du soir. Ensuite, je suis restée encore un long moment avec Lui. Je L’ai supplié longuement. La sœur sacristine ne s’en est pas rendu compte, et elle est partie en fermant la porte à clé. Nous étions tous les deux: Dieu et moi, avec ma prière de supplication. Absorbée, j’ai intercédé en faveur des âmes du purgatoire. Dans mon cœur brûlait un grand désir que beaucoup plus soient libérées du lieu de souffrance. Alors que je ressentais ce grand désir, la Sainte Vierge m’a dit:
Vierge Marie: «Ma petite, je récompense le grand désir et la compassion que tu ressens pour les âmes du purgatoire. Jusqu’à présent, tu as récité trois Ave Maria en mon honneur pour la libération d’une âme. Maintenant, pour calmer ton ardent désir, dix âmes seront désormais libérées du lieu de souffrances.»
Je ne pouvais quasiment pas comprendre une si grande bonté. Au lieu de me fendre en quatre en remerciements, seul un soupir est venu à mes lèvres: «Sainte Mère de Miséricorde, merci pour tant de grâces!»